La scène se déroule sur le tournage de The Last of the Mohicans : Michael Mann derrière son combo hurle “Putain c’est quoi cette lumière orange ?!” Le réalisateur de Thief a méticuleusement soigné la lumière de sa scène et ne supporte pas  cette intrusion chromatique. Son assistant lui répond alors « C’est le soleil Michael, c’est le soleil… » Tout Michael Mann est résumé dans cette anecdote, s’il le pouvait il contrôlerait le soleil, l’impossible. Célèbre control freak Michael Mann est certainement l’un des tous meilleurs réalisateurs vivants, si ce n’est le meilleur (en tout cas ici nous le pensons). C’est donc tout naturellement qu’il s’est imposé à nous après Carpenter et Kubrick. L’occasion de revenir sur une carrière unique et quelques chef d’œuvre qui ont marqués les spectateurs du monde entier. Place donc à Michael Mann, l’homme qui regardait la mer avec un flingue à la main et une caméra dans l’autre.

DOSSIER MANN
Le mouvement prismatique
Haute précision
Climax
La symphonie nocturne
Electric eye
Stéphane Piter
Manhunter
Feel the Heat

MISCELLANÉES
Itchy & Scratchy
Warren Fu
Portfolio
King Kong

MUSEUM
L’aventure intérieure
Taram et le chaudron magique
Eerie, Indiana
Le générique
Le saviez-vous ?
VHS Classics : Bloodsport
Retrorama Games
Trésors et gateaux secs du Dr. Jones
The Girl Next Door

Max Rockatansky n’est pas un un immense personnage de fiction. Il est bien plus que ça, il a dépassé les frontières de la pellicule jusqu’à foncer, renverser, et détruire les quelques barrières qui se dressaient encore devant lui. De la poussière, du sang et un peu de diesel, voilà de quoi est fait le parfum de cet homme là. Mad Max n’est même pas une icône, de la même façon que pour les territoires qui lui était proposés, le costume est rapidement devenu trop étroit pour un homme aussi libre et libéré de toute contrainte. L’enfant de George Miller est tout simplement devenu une idée. L’image même de la liberté. A fond dans les virages comme on dit chez nous, poussez vous, personne n’a le temps dans ce futur-là, et encore moins un homme qui a tout perdu. Vrrrrooooommmmm… !

DOSSIER MAD MAX
Fury Road
La légende des deux Georges
Vernon Wells
Frères d’arme
Wheels of Fire
Les enfants de Mad Max
Diesel & Dust
L’apocalypse selon Saint Mel
MISCELLANÉES
Marilyn Manson
Simpson Couch Gag
Le Portfolio
Les Wachowski
MUSEUM
Sly vs. Schwarzy
D.A.R.Y.L.
Michael Jordan
Daichokin Archive
Retrorama Games : SNK NEO-GEO
Le Générique : Magnum, p.i.
Vhs Classics : The Last American Virgin
Trésors et gateaux secs du Dr. Jones

Un numéro sur Star Wars… Nous savions bien que cela allait et devait arriver un jour. Nous y voilà donc. La plus grande pyramide de toute l’histoire de la pop culture à nos yeux, forcément trop grande, trop imposante, même pour nous. Impossible d’en faire le tour, alors que paradoxalement tant de choses ont déjà été dites sur le sujet. On a donc essayé modestement de vous raconter des histoires peu connues, d’aller voir des gens cachés dans l’ombre, en bref d’avoir notre angle à nous, sérieux et léger à la fois. Difficile d’appréhender sa propre enfance, parce que Star Wars n’est rien d’autre que ça : une immense partie de nous même, « a childhood memory » comme ils disent là-bas. Un lien qui nous unit tous chez Rockyrama. Et même si la fameuse et tant décriée « prélogie » (surtout par votre serviteur) fait l’objet de débats volcaniques, l’oeuvre de George Lucas reste le socle de notre culture commune. Alors oui on peut en vouloir à George d’avoir commis sa 2ème trilogie, mais nous ne pouvons que nous agenouiller devant lui et lui dire le plus franc des merci de nous avoir offert ce bien précieux que nous transmettrons à nos propres enfants.

DOSSIER STAR WARS
George Lucas
Star Wars making of
Harrison Ford
Brian Muir interview
Hayden Christensen
Chewbacca interview
John Williams
Lorne Peterson interview
Prélogi(qu)e
Le catalogue des jouets Star Wars
Lucasfilm et Disney

MISCELLANÉES
Edgar Wright
N.W.A.
Le Portfolio : We Buy Your Kids

MUSEUM
Michael Lehmann interview
The Last Starfighter
Daichokin Archive
Retrorama Games : Lucasarts
Le Générique : Cloudy with a Chance of Meatballs
VHS Classics : Mad Max: Fury Road
Trésors et gâteaux secs du Dr. Jones

C’est un groupe de gamins. Peut-être le plus célèbre du monde, et peut-être qu’il n’y en aura plus d’aussi connu. Ce groupe de gamins, ce sont Les Goonies. Une bande de potes sortie des 80’s et figure emblématique de l’un des plus iconiques films de cette décennie. Quel gang n’a jamais rêvé de vivre les aventures de ces jeunes lascars américains ? Le film a ceci de transcendant qu’il fantasme à l’écran les histoires extraordinaires que nous nous sommes toutes et tous racontés depuis nos cours d’écoles, nos airs de jeux ou juste en bas de nos bâtiments. Et le film ? Il est comment le film ? SI vous voulez l’avis de l’auteur de ces lignes, il est un poil hystérique pour être tout à fait confortable. Mais il représente aussi le parfait exemple du film bien ficelé, du travail bien fait, rondement mené, bien emballé, pas Ghostbusters ou Retour vers le futur, mais un putain de bon divertissement quand même. À l’image de son réalisateur, Richard Donner, honnête faiseur, artisan Hollywoodien qui aura parfaitement su mettre en image les scripts qui lui étaient proposés. On en reparle dans quelques pages. Les Goonies, c’est aussi Frank Marshall, ILM et… Steven Spielberg, mais ça il nous faudra un numéro entièrement consacré au wonderboy pour en parler. En attendant, on sort les gadgets, les bouteilles de Pepsi, les Baby Ruth parce qu’au fond on est tous un peu Goonies.

DOSSIER GOONIES
Richard Donner
Secrets de Tournages des Goonies
‘‘ I got a Baby Ruth ? ’’
James Kahn interview
Mouth Wide Shut !
Frank Marshall

MISCELLANÉES
Alan Moore
Adult Swim
Le Portfolio : Flore Maquin
Ridley Scott

MUSEUM
Arachnophobie
Daichokin Archive
Retrorama Games : PC ENGINE
Le Générique : Bojack Horseman
Vhs Classics : Cluedo
Trésors et gateaux secs du Dr. Jones

2015 aura été sans conteste l’année Star Wars ET Retour vers le futur (Mad Max Fury Road est hors compétition, trop fort, trop grand, trop Mad Max). Come back de l’un tel un raz de marée auquel personne ne peut échapper, retour de l’autre qui a tout emporté sur son passage le temps d’une fameuse date tant attendue. Naturel donc que nous revenions sur ces 2 événements le temps d’un mini numéro. Quelques sujets Star Wars donc qui viennent compléter notre numéro Star Wars de l’été dernier. Et puis cette interview fleuve de Bob Gale. Nous sommes allés sur les lieux même du tournage de Retour vers le futur aux Studio Universal à Los Angeles. Le scénariste et producteur de la trilogie revient sur les 3 opus dans le détail et par le menu, et lève quelques secrets croustillants de fabrication. Voilà, on ferme 2015 avec ce petit numéro qui, on l’espère, vous changera un peu les idées en cette obscure fin d’année.

DOSSIER STAR WARS
John Dykstra
Les théories des fans
Family Guy vs Star Wars
Steve Sansweet interview
Tout ce qu’on ne veut pas voir dans la nouvelle trilogie

MISCELLANÉES
Bob Gale interview
Top 10 des ordures au cinéma
L’empire du milieu
Poster Sci Fi / Série B et Z

MUSEUM
Vhs Classics : The Empire Strikes Back
Trésors et gateaux secs du Dr. Jones

On en aura bavé. Pondre ce guide aura été notre Apocalypse Now à nous. Nous, c’est Rockyrama, et tout un tas de passionné(e)s qui ont mis les mains dans le moteur de cette machine infernale. La mission était de prime abord relativement simple : classer les 101 meilleurs films à regarder un samedi soir. Vu d’ici on se dit « Ouais facile, les films on les connait ! ». Oui mais voilà quand vient le temps de la sélection et surtout celui du classement les choses se compliquent sérieusement. Il faut donc se poser la question suivante : « c’est quoi un bon film du samedi soir ? ».

Alors, nous nous sommes posé, avons discuté, débattu sérieusement. Pour nous, un bon film du samedi soir tient en deux mots : culte et fun. C’est bien là que le saturday night movie fait la différence avec son grand frère du dimanche soir, lui beaucoup plus sérieux et rigoureux. Le samedi soir c’est l’entertainment à son meilleur, ça sent le pop-corn, l’humour gras et les premiers french kiss sur le canapé des parents. La liste qui vous est proposée ici comprend donc tout un tas de films connus, ou pas, qui vont vous assurer de véritables samedis soirs d’ambassadeur ! Quelques chefs-d’œuvre viennent rappeler que chez Rockyrama on reste sérieux dans nos affaires tout de même, mais dans l’ensemble on navigue quand même sur des eaux troubles et dangereuses…

On pourra discuter, débattre, et s‘étriper à l’infini sur le classement final, de tel film qui ne devrait jamais se retrouver aussi bas sur la grille de départ, d’un autre qui mériterait d’être numéro 1, mais il fallait bien arrêter de malaxer tous ces titres de films et donner notre version du bonheur. Il fallait désigner un vainqueur, celui qui allait mettre tout le monde d’accord, notre Citizen Kane du samedi soir à nous. Et c’est tout naturellement qu’il s’est imposé, lui et son auteur qui représente la quintessence de l’esprit Rockyrama. Quelqu’un pour qui tout a commencé dans un vidéoclub, peut-être comme vous, et sûrement comme nous. Un mec qui a bouffé plus de films que nous tous réunis et qui a recraché parmi les plus beaux chefs-d’œuvre cinématographiques de ces vingt-cinq dernières années. Un réalisateur qui a écrit et imaginé des histoires restées dans l’inconscient collectif, dont les dialogues habitent toutes les langues, et dont le meilleur d’entre eux trône fièrement à la première place de ce guide tout-terrain. C’est ici, dans ces pages, au cœur même de ce livre, que les VHS ont fini par s’aligner.  Inclinons-nous et sortons la pizza du four, le film commence…

Le cinéma c’est noble, le cinéma c’est le 7ème art, le cinéma c’est un truc d’artistes. C’est vrai. Toujours ? Non. Et certains des films qui vous étaient proposés l’an dernier dans notre Videoclub des 101 films à regarder entre potes un samedi soir ne sentaient pas la lavande et la dernière lessive, loin de là. En télé c’est pareil, il y a de très belles choses et des trucs très moches, des trucs mieux que 90 pour-cent de ce que produit le cinéma, ça arrive. Une fois cette porte ouverte enfoncée à grand coup de vérité vraie, on va pouvoir avancer dans nos vies.

Alors ce livre il parle de quoi ? Il parle de la télé américaine vue par et à travers les yeux d’un gang de français biberonnés aux séries US, élevés aux dessins animés, aux shows, et convertis aux Dieux HBO et consorts. Au meilleur de l’entertainment en somme. En résulte donc ce classement un peu con, un peu bête, comme la télévision l’est généralement. Pourquoi un classement ? Et pourquoi pas ? Fin du débat. C’est surtout l’occasion d’entrer plus profondément dans ce qui nous parait fondamental et culte à la télévision chez nos cousins américains. Parce que s’il y a bien une chose qui leur appartient (en plus de l’arme atomique), c’est bien la télé. C’est pas compliqué : ils l’ont inventé de toute pièce, c’était vrai hier, c’est encore le cas aujourd’hui.

Alors nous nous sommes plongés dans nos souvenirs, dans les archives des network d’outre-Atlantique, avons mis les mains dedans, et en avons ressorti ce qui nous parait essentiel. Des cartoons, des séries, des late shows, du sport, des tournants dans l’histoire de la télévision, et des moments qui ont fait l’histoire du petit écran. Voilà ce qui reste une fois ces milliards d’images filtrées à la sauce piquante Rockyrama. Et le pire dans tout ça c’est que vous n’allez pas être d’accord et râler qu’il manque tel moment, qu’il manque telle série. Et vous aurez raison tant la télévision appartient à chacun, parce qu’ici à la différence du cinéma vous avez le contrôle de l’éteindre, de l’allumer, de changer de chaîne, de rire, gueuler et pleurer devant votre écran sans devoir respecter le voisin. Voici donc un livre qui reflette assez précisément ce que Rockyrama retiendra en cette année 2015, et ce depuis sa création, de la télévision américaine. Au petit jeu « qu’amèneriez-vous sur une île déserte ? » concernant la TV US, voici notre réponse. ON.

Twin Peaks n’est pas une série télévisuelle. C’est une expérience sensorielle. Regarder Twin Peaks c’est faire le voyage vers le mystère au delà du mystique c’est entrer de plain-pied de « l’autre côté ».Twin Peaks est une ville monde, un endroit qui n’obéit à aucune règle connue. Ses habitants vivent en marge de notre dimension. Twin Peaks est le royaume du café et des tartes aux myrtilles, c’est même ici qu’elles viennent y mourir. Twin Peaks est le cimetière des espérances.Entrer dans Twin Peaks, c’est faire connaissance avec la peur, l’effroi, le meurtre et l’érotisme le plus sordide. Car derrière les rideaux rouges de ses coulisses, on y cache ses secrets les plus intimes, ses petites choses honteuses que l’on ne poserait même pas dans son journal intime. Twin Peaks, c’est Dale Cooper, l’élégance même doublé d’un cerveau à faire pâlir Columbo et Red Richards réunit. Twin Peaks, c’est Laura Palmer, l’adolescence souillée, les promenades dans les bois, les soirée sous cocaïne, et les gangbangs aux mains sales. Twin Peaks c’est la fin des temps, et le commencement d’un autre monde où tout le monde est perdant.

DOSSIER
David Lynch
Pacôme Thiellement
Pour comprendre Twin Peaks
Fire Walk with Me
Kyle MacLachlan
Angelo Badalamenti

MISCELLANÉES
Joe Dante
Superman Returns
Rodney Ascher

MUSEUM
VHS Classics
Le Générique
Steve de Jarnatt
New York Cosmos
Ultimate Movie List

Longtemps vu comme un pays lointain aux moeurs incomprises, le Japon fascine depuis les années 1980 des générations de Français qui le circonscrivent désormais trop souvent à “la patrie des mangas, de l’électronique et des sushis”. Un spectre limité qui occulte nombre d’autres domaines culturels particulièrement dynamiques sur l’archipel.

EN PRÉCOMMANDE À PARTIR DU 30 AVRIL 2016.
Sortie : novembre 2016.
(couverture provisoire)

Avec le concept-même de musique de film, la notion de genre à proprement parler se trouve invariablement mise à rude épreuve. Comment, en effet, mettre sous la même étiquette, Les quatre filles du docteur March de Max Steiner (1933) et Mad Max : Fury Road de Junkie XL (2015) sans y laisser un peu de sa raison ? Dans le coin droit, le savoir-faire du classicisme symphonique et thématique renvoie, pour certains, indiscutablement les boucles rythmiques et synthétiques dans les cordes du coin gauche tandis que, pour d’autres, la puissance de l’expérimentation électro-pop mettra sans aucun doute K.O. les 80 instrumentistes et leur chef d’orchestre d’un simple revers de sample. En dehors du ring, libre à chacun de préférer le rock, la folk, le jazz, la variété, le rap, l’électro ou le hip-hop… Mais qui se prétend adepte de LA musique de film se doit, en fait, d’être ouvert à tous les styles car, comme pour l’anneau à son Seigneur (mais sans les ténèbres), au final, les bandes originales les trouveront, les amèneront et les lieront tous.

Premier artbook de Thomas Romain, animateur français basé à Tôkyô qui travaille pour le studio Satelight Inc. On y retrouve de beaux et nombreux designs, décors, croquis et dessins conceptuels réalisés pendant ses dix dernières années de carrière dans l’industrie de l’animation japonaise. Il a laissé quelques commentaires (en anglais et en japonais) pour chacun des titres sur ces pages en couleurs au format A4 (304 pages) !

Titres contenus dans Lost in Anime

ÔBAN, STAR-RACERS
ARIA THE NATURAL
ARIA THE OVA ~ARIETTA~
ENGAGE PLANET KISSDUM
BASQUASH!
AQUARION EVOL
PERSONA2 SIN
CROISÉE IN A FOREIGN LABYRINTH
AIR GEAR
BODACIOUS SPACE PIRATES
SYMPHOGEAR
AKB0048
GYROZETTER
NOBUNAGA THE FOOL
E.X.TROOPERS
THE 2 QUEENS
SPACE DANDY

THOMAS ROMAIN

Né à Paris, diplômé de la grande école des Gobelins, Thomas a commencé sa carrière au Japon. Passionné d’animation japonaise, il a déménagé à Tôkyô pour co-créer et co-réaliser l’anime Ôban Star-Racers, en coproduction avec le Japon. Ensuite, il a co-créé Basquash! en collaboration avec Shôji Kawamori (créateur de Macross). Il travaille actuellement dans le studio Satelight Inc. et gère divers titres d’anime japonais.

Ses oeuvres récentes sont des conceptions mecha pour Space Dandy et Cannon Busters, qui lui ont valu d’être reconnu à l’international. Il sert désormais de passerelle entre l’Est et l’Ouest, donnant aux jeunes talents occidentaux l’opportunité de travailler au sein de l’industrie du divertissement japonais, et en montrant aux producteurs Japonais que les créateurs non-japonais peuvent apporter des nouvelles idées au monde de l’anime.

SATELIGHT INC.

Fondé en 1995, Satelight est un studio de production d’animation japonais basé à Tôkyô qui met l’accent sur la création d’anime originaux pour la télévision : de l’élaboration et la planification du scénario, des personnages et des mecha à la production de l’animation en 2D ou 3D… Macross Delta, Macross Frontier, Bodacious Space Pirates, AKB0048 ou encore les séries Aquarion font partie de nos productions originales.

Cette seconde édition d’Histoire(s) du Manga Moderne retrace 62 ans d’histoire du manga en regard de l’histoire et de l’actualité du Japon. A travers une mise en page originale (à chaque année est dédiée une double page : à gauche l’actualité/à droite l’artiste), l’ouvrage de Matthieu Pinon et Laurent Lefebvre propose à la fois un guide de lecture mais aussi une plongée dans l’actualité sociale, économique et politique des époques qui ont marqués les auteurs.

PRÉSENTATION

1952. En pleine reconstruction après la Seconde Guerre mondiale, le Japon voit l’émergence du manga moderne, qui devient rapidement le loisir préféré de ses citoyens. Au fil des décennies, il se fait le témoin des angoisses et des rêves de plusieurs générations de Japonais, des heures sombres et joyeuses de leur pays.

L’histoire du manga, à la fois acteur et spectateur de son époque, est inextricablement liée à l’évolution sociale, économique, politique et culturelle du Japon. Essentiel au quotidien de ses habitants et à son PNB, le manga compte parmi les fers de lance du développement international de la troisième puissance économique mondiale en 2014. Comment le marché du manga a-t-il atteint le milliard d’exemplaires annuels en moins d’un demi-siècle ? Qui sont les acteurs majeurs de cette incroyable expansion ? Découvrez, au fil des pages et des années, les événements et les artistes majeurs qui ont marqué l’histoire du manga moderne dans une nouvelle édition, mise à jour et augmentée.

LES AUTEURS

Matthieu Pinon
Né en 1977, biberonné à Récré A2, La 5 et au Club Do, il a quitté son poste d’enseignant en mathématiques et sciences physiques pour se consacrer au journalisme spécialisé. Collaborateur de longue date avec la société Anime Manga Presse (Animeland, Japan LifeStyle), il a également participé au Guide des Mangas publié aux éditions Bordas. Il écrit actuellement pour Coyote Mag, AnimeLand et Chronicart.com.

Laurent Lefebvre
Journaliste diplômé, né en 1978, il intègre en 2004 l’équipe de Coyote Mag. Ses collaborations ponctuelles impliquent les revues Animeland, Manga 10 000 images ou encore Asia Pulp (R.I.P.). Après avoir goûté au monde de l’édition de manga en 2010-2011, il revient au journalisme spécialisé. Son travail s’intéresse avant tout aux aspects humains, sociaux et – le cas échéant – subversifs de la culture manga.

L’ILLUSTRATEUR

Kanthesis
Né il y a une trentaine d’année à Reims, Kanthesis est d’abord illustrateur dans l’âme. Autodidacte, nourri au Club Do, passionné de manga, il est également inspiré très tôt par la génération d’artistes Métal Hurlant et de la BD dite classique. Ses sujets de prédilection sont la science-fiction et la fantasy en général. Après son manga, SATORI, et sa collaboration sur la BD d’action mâtinée de science-fiction Seigneurs de Guerre, il revient à l’illustration notamment pour le studio Cygames, Hachette et LucasArt.

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ll est considéré comme l’un des trois personnages les plus importants de toute l’histoire du cinéma, pas seulement le cinéma américain, mais bien le cinéma mondial. Il a révolutionné l’animation et la technologie, il a inspiré les plus grands, Hayao Miyazaki, le maître japonais de l’animation le considère comme sa plus grande inspiration. Il a offert aux enfants et aux adultes du monde entier des chefs d’oeuvres impérissables. Lui, c’est Walt Disney. Découvrez, ou re découvrez, à travers les 226 pages de ce livre Popeye, Zorro, La montagne Ensorcelée, Fantasia, 20 000 lieues sous les mers, Le trou noir, Alice au pays des merveilles, La coccinelle, Goofy, Les castors Juniors, Tron, mais également une interview inédite de Brad Bird himself et un entretien fleuve de plus de 20 pages avec Steven Lisberger, le génial réalisateur de Tron ! Alors montez à bord de notre Space Mountain, et en avant la parade !

Longtemps vu comme un pays lointain aux moeurs incomprises, le Japon fascine depuis les années 1980 des générations de Français qui le circonscrivent désormais trop souvent à “la patrie des mangas, de l’électronique et des sushis”. Un spectre limité qui occulte nombre d’autres domaines culturels particulièrement dynamiques sur l’archipel.